Currently viewing Vol. 2 • Issue 1 • 2015

Happy Birthday to You

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Canadian Audiologist is now one year old! I would love to be able to sing Happy Birthday, but despite my own personal interest in music and how hearing aids can better process music, I cannot carry a tune. If I am lucky, I may be able to find the key by the very last “…Happy Birthday to you…” line. Typically I just mouth the words so that I don’t destroy the joyous occasion.

Audiology, and pretty much all of the clinical sciences, are all about doing things that we know about but are not necessarily good at ourselves. Clinical audiology is about counselling, information provision, clinical procedure, and most importantly taking that next step beyond what is known and what is most likely true, and applying that knowledge or that hypothesis to the clinical situation at hand. Audiology is always about taking that next step beyond our comfort zones.

Because of my interest in music (both academically and clinically) I thought that it would be nice to learn a musical instrument. My clarinet teacher tells me that I am good enough to be in a community orchestra (not sure if that was a compliment or a thinly veiled insult?). But I am sure that I am not good enough to play in a jazz band where the music is thrown away and one just needs to “listen” to the other players and I squeak away on my clarinet. I have learned music from a “technical” perspective. This is an important first step, and indeed, that is how we all typically learn about audiology. It will take many years more practice before I learn to play the clarinet without music in front of me. And it has taken me many years to start practicing audiology when I am not always “by the book.” At some point one needs to go beyond the text books and our training.

One important tool is Canadian Audiologist. This past year has seen the development of excellent columns that appear in each issue. These are not just simple renditions of facts and procedures, but well thought out musings about virtually all aspects of audiology. Our regular, and guest, columnists provide rare glimpses into how each one of them has taken mere “technical correctness” and have expanded that beyond what can be found in any textbook.

And the feature article contributions are no exception to this. For example, in this issue two researchers from Australia have devised a scheme to predict audiograms, within a limit, from Internet-based speech testing, and have expanded on work of predicting speech clarity from audiometric configurations. And who else to have an interview with, but one of the first “rebels” in our field of audiology, Dr. Jim Jerger, who has spent his life’s work pushing the boundaries of audiology.

Starting this issue, we also have a new section called “Happenings.” This is for information that is more important than mere News items but not quite a feature article. If any of our readers have any information that would fit here, submissions are always welcome.

As always, if there are any comments, concerns, or compliments, or any other “c” word, please feel free to contact me as the editor in chief, or perhaps, contribute a letter to the editor, or compose an article or guest column.

Marshall Chasin, AuD,
Editor-in-Chief

Joyeux anniversaire

Audiologiste Canadien a un an! J’aurai aimé pouvoir chanter joyeux anniversaire, mais malgré mon intérêt personnel pour la musique et pour des appareils auditifs meilleurs pour son traitement, je chante faux. Si je suis chanceux, je trouve le ton au dernier verset de “…joyeux anniversaire…” Typiquement, je murmure les mots pour ne pas massacrer l’heureux évènement.

L’audiologie, et a peu près toutes les sciences cliniques, consistent à faire des choses que nous connaissons mais qui ne sont pas nécessairement pour notre bien. L’audiologie clinique est le conseil, la mise à disposition de l’information, les démarches cliniques, et plus important le passage à ce niveau supérieur au-delà de ce qui est connu et qui est vraisemblablement plus vrai, et appliquer cette information ou hypothèse à la situation clinique en main. L’audiologie est toujours le passage à ce niveau supérieur au-delà de nos zones de confort.

Vu mon intérêt pour la musique (autant sur le plan académique que clinique) j’ai pensé que ce serait bien que j’apprenne à jouer d’un instrument de musique. Mon professeur de clarinette me dit que je suis assez bon pour un orchestre communautaire (ce n’est pas sur si c’était un compliment ou une insulte à peine voilée ?). Cependant, je suis sure que je ne suis assez bon pour faire partie d’un groupe de jazz là où la musique est jouée et qu’on a juste besoin “d’écouter” les autres musiciens pour que moi j’y grince sans vergogne ma clarinette. J’ai appris à jouer de la musique à partir d’une perspective “technique”. C’est une première étape importante, et en effet, on apprend l’audiologie typiquement de cette manière. Il faudrait plusieurs années d’entrainement avant que je ne puisse jouer de la clarinette sans musique devant moi. Et il m’a fallu plusieurs années avant de commencer à exercer l’audiologie où je ne suis pas toujours “selon les règles”. A un moment donné, on a besoin d’aller au-delà de nos formations et de nos manuels.

Un outil important est Audiologiste Canadien. La dernière année a vu le développement d’excellentes chroniques qui sont apparues dans chaque numéro. Celles-ci ne sont pas juste de simples interprétations de faits et procédures, mais des rêveries raisonnées au sujet de virtuellement tous les aspects de l’audiologie. Nos chroniqueurs réguliers, invités, fournissent des aperçus rarissimes sur la façon dont chacun d’entre eux ont pris la simple “exactitude technique” et l’ont étendu au-delà de ce qui se trouve dans tout manuel.

Les contributions aux articles présentés ne font pas exception. Par exemple dans ce numéro, deux chercheurs de l’Australie ont élaboré un stratagème pour prévoir les audiogrammes, dans des limites, des essais de langage sur internet, et ont étendu leurs travaux à la prévision de la clarté du langage à partir de configurations audiométriques. Et une entrevue avec qui d’autre mais un des premiers “rebelles” dans notre domaine, Dr. Jim Jerger, qui a passé sa vie professionnelle à pousser les limites de l’audiologie.

A partir de ce numéro, nous aurons aussi une nouvelle section appelée “Happenings.” C’est pour de l’information qui est plus importante que de simples nouvelles mais pas encore un article à présenter. Si nos lecteurs ont des informations qui pourraient rentrer dans cette rubrique, toutes les soumissions sont les bienvenues.

Comme toujours, si vous avez des commentaires, craintes, ou compliments, ou tout autre mot avec la lettre “c”, veuillez s’il vous plait me contacter en tant que rédacteur en chef, ou peut-être, contribuer par le biais de lettre au rédacteur, ou écrire un article ou une chronique opinion.

Marshall Chasin, AuD,
Rédacteur en chef

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About the Editor in Chief
Marshall Chasin, AuD

Marshall Chasin, AuD, Doctor of Audiology, Editor in Chief

Marshall is the director of research at the Musicians' Clinics of Canada and has presented and published extensively on the topics of hearing loss prevention in musicians and hearing aids for music.

Other than being the editor in chief of Canadian Audiologist, Marshall Chasin writes a regular column in the Hearing Review called Back to Basics. Some of these columns are reprinted in this issue of Canadian Audiologist with permission of the Hearing Review.